Renforcement de l’adoption des bonnes pratiques agroécologiques : des producteurs bénéficient d’une formation en bouturage
Dans le cadre du « Projet de renforcement de l’adoption des bonnes pratiques agroécologiques par les populations de cinq (05) villages des communes de Kayao, de Komki-Ipala et de Sourougbila », une vingtaine de producteurs et maraîchers ont bénéficié d’une formation en bouturage à Kayao. Durant ces quatre (04) jours, cette formation, initiée par l’OCADES Caritas Burkina/Secrétariat Exécutif Diocésain de Ouagadougou, a réuni 20 bénéficiaires du projet dans la salle polyvalente de la paroisse de Kayao.
L’objectif de cette formation était de renforcer les compétences des producteurs locaux en matière de bouturage, une technique essentielle pour améliorer la qualité des produits des exploitations agricoles horticoles et arboricoles La formation avait également pour objectif de renforcer les compétences des participants sur les techniques de multiplication/reproduction végétale à travers le bouturage En apprenant à multiplier et à améliorer la qualité de leurs cultures de manière autonome, les producteurs peuvent réduire leurs coûts de production et accroître la rentabilité de leurs vergers .
Les participants ont été guidés par des formateurs expérimentés qui ont abordé les différentes étapes du bouturage, depuis la préparation des boutures jusqu’à leur entretien dans un environnement favorable. Ils ont également découvert les avantages de cette pratique en termes de conservation des semences locales et de gestion durable des ressources agricoles.
Un programme interactif et pratique
La formation s’est déroulée dans un cadre interactif où chaque participant a eu l’occasion de pratiquer la technique sur place. « Ce que j’ai apprécié dans cette formation, c’est le côté pratique. Nous avons appris à faire des boutures sur le terrain, avec des outils simples et des matériaux accessibles », a déclaré NIKIEMA Joanny. Cette approche pratique a permis aux producteurs de se familiariser rapidement avec les techniques et d’adopter les bonnes pratiques dans leur propre contexte de production.
Les formateurs ont également souligné l’importance de choisir les bonnes espèces de plantes pour le bouturage et le greffage, ainsi que les conditions environnementales nécessaires pour garantir une réussite maximale des boutures et greffes. Les producteurs ont appris à utiliser des techniques simples et efficaces, adaptées à leurs réalités locales.
Des résultats tangibles attendus pour les producteurs
À l’issue de la formation, les producteurs s’engagent à intégrer les nouvelles techniques dans leurs exploitations. Plusieurs d’entre eux ont exprimé leur satisfaction, soulignant l’impact positif que le bouturage et le greffage pourraient avoir sur leur production, notamment en réduisant leur dépendance aux semences externes et en augmentant la diversité de leurs cultures.
« Grâce à ce savoir-faire, je vais pouvoir améliorer la qualité de mes plants et aussi les multiplier plus rapidement et à moindre coût. Cela va m’aider à mieux gérer mes ressources et à diversifier mes cultures », a expliqué KABRE Poko. L’initiative va donc non seulement renforcer la capacité de production mais aussi contribuer à l’amélioration des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement.
Un modèle de durabilité et de résilience
Ce type de formation s’inscrit dans un modèle plus large de développement durable, en favorisant des pratiques agroécologiques adaptées aux réalités locales. En apprenant le bouturage et le greffage, les producteurs contribuent à la préservation et à diversité de la biodiversité, à la gestion des ressources naturelles et à la sécurité alimentaire des communautés. L’initiative répond également aux besoins croissants de durabilité dans un contexte agricole marqué par des changements climatiques et une pression sur les ressources naturelles.
Encourager l’adoption de techniques simples et efficaces
Cette formation a montré que des techniques simples et accessibles comme le bouturage et le greffage peuvent avoir un impact significatif sur la productivité agricole, horticole, arboricole et sur la gestion des ressources. L’OCADES Caritas Burkina/ Secrétariat Exécutif Diocésain de Ouagadougou, à travers ce projet, incite ainsi davantage les producteurs à adopter des pratiques agroécologiques, non seulement pour leur propre bénéfice, mais aussi pour celui de leur environnement et de leur communauté. En renforçant leur autonomie et en améliorant la durabilité de leurs pratiques agricoles, ces producteurs deviendront des acteurs essentiels de la transition vers une agriculture plus résiliente et respectueuse de l’environnement. Le projet continue ainsi de semer les graines d’un avenir plus vert pour les villages de Kayao, Komki-Ipala et Sourougbila.